TRES AÑOS DEL ASESINATO DE MARIANO ABARCA POR SU LUCHA CONTRA LA MINERA CANADIENSE BLACKFIRE EN CHIAPAS,

A TRES AÑOS DEL ASESINATO DE MARIANO ABARCA POR SU LUCHA CONTRA LA MINERA CANADIENSE BLACKFIRE EN CHIAPAS, MEXICO
ACTIVIDADES EN CANADA
(texto en español más abajo)

Il y a 3 ans, Mariano Abarca a été assassiné suite à son implication dans la lutte pour la défense du territoire et son opposition aux activités de la compagnie minière canadienne Blackfire Exploration menées à Chicomuselo, dans l'État du Chiapas. Jusqu'à présent, la compagnie minière canadienne Blackfire, identifiée comme responsable du crime, demeure encore dans l'impunité.
Joignez-vous à nous avec votre voix et votre indignation!!!!

1. Action/rassemblement le 27 Novembre 2012
Où: devant la GRC de Montréal
Heure: 15h30 – 16h30

2. Soirée Video-Forum le 27 Novembre 2012
Où: Bar Brutopia - 1219 Rue Crescent
Heure: 18h30 – 21h00

Projection de matériel audiovisuel (Video de Mariano Abarca et Documentaire Semences)

Audition du matériel audio (DeleguéEs canadiennes dans l' Encuentro Chiapaneco en unidad contra el modelo extractivo minero MARIANO VIVE!)

suivie d'une discussion avec la présence d’invitéEs spéciaux:

Gerardo Aiquel (Coalition QUISETAL -Coalition québequoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique Latine)

Alain Deneault, coauteur de Noir Canada: Pillage, corruption et criminalité en Afrique et Paradis sous terre
Rafael (Musicien mexicain)

Pourquoi une action devant la GRC?

La REMA a déposée auprès du Bureau du procureur général du Chiapas des documents exposant l’implication de la compagnie dans la corruption des fonctionnaires locaux dans le but d’intimider les opposants à la mine à ciel ouvert. Common Frontiers-Canada a obtenu des documents sur Blackfire, que la compagnie a reconnu comme authentiques, qui montrent clairement des paiements de 1000 $ par mois, qui sont allés directement dans le compte bancaire du maire de Chicomuselo dans l'attente que les membres de la communauté opposées à la mine à ciel ouvert soient maintenus en paix.

Compte tenu de ces preuves documentées des pratiques de corruption et d’intimidation de la part de Blackfire, le 10 mars 2010, Mining Watch Canada, Common Frontiers, le Conseil des Canadiens, le Syndicat des Métallos, le Comité pour les droits humains en Amérique latine, Atlantic Regional Solidarity Network, Sierra Club Canada, L’Entraide missionnaire et le Comité pour la justice sociale déposèrent un dossier auprès de la GRC pour qu'elle enquête sur la compagnie Blackfire Exploration Ltd., basée à Calgary, et sur sa filiale mexicaine en vertu de la « Loi sur la corruption d’agents publics étrangers » (1998, ch 34).
Voir le communiqué publié conjointement par ces organismes pour plus d'information.
http://cdhal.org/communiques/groupes-deposent-dossier-aupres-grc-sur-implication-compagnie-miniere-canadienne-affaire

Les neuf organisations signataires sont préoccupés par l'absence de progrès dans l'enquête depuis l'année 2010. On voudrais que la GRC informe sur le progress du cas et que la justice soit faite.

Résumé des activités de M. Abarca vis-à-vis de l’industrie minière

Très impliqué dans la dénonciation des activités de la compagnie canadienne, M. Abarca faisait partie d’un groupe de la REMA ayant mis en place un campement de protestation dans la ville de Chicomuselo depuis le mois de juin 2009, qui exigeait le retrait de la compagnie canado-mexicaine.

Il mena également un blocus au mois d’août pour tenter d’arrêter des camions devant transporter du matériel à une mine à ciel ouvert de titanium, localisée sur la frontière entre le Mexique et le Guatemala. Le 10 juin 2009, le gérant des relations publiques de Blackfire, M. Luis Antonio Flores Villatorao, déposa une plainte au nom de l’entreprise canadienne contre M. Abarca pour association délictuelle, crime organisé, attaque contre les voix de communication, dommages aux biens de la compagnie, atteinte à la paix, à l’intégrité corporelle et au patrimoine de la collectivité et de l’État.

Le 17 août 2009, M. Abarca fut illégalement et violemment séquestré par la police. Le CDHAL, ainsi que plusieurs autres organismes du Mexique et internationaux, émirent une action urgente aux autorités mexicaines en dénonçant cet acte. Suite aux pressions nationales et internationales et au fait que les autorités n’avaient pas de justifications assez claires pour son emprisonnement, M. Abarca fut libéré 10 jours après son arrestation.

Quelques mois après, soit le 27 novembre 2009, M. Abarca fut assassiné alors qu'il sortait de son domicile de Chicomuselo, dans l'état du Chiapas au Mexique. C'est un inconnu à bord d'une moto qui l'a abattu de plusieurs coups de feu avant de s'enfuir. Quelques jours avant son assassinat, M. Abarca avait déposé des plaintes auprès du procureur de l’état du Chiapas contre deux employés de Blackfire le menaçant de mort s’il ne cessait pas ses activités contre la mine de baryte. M. Abarca disait notamment dans cette plainte qu'il craignait pour sa sécurité : « tengo el temor fundado de que se me puede causar daño alguno por las amenazas inferidas en mi agravio” » (traduction libre: j’ai une crainte fondée qu’on pourra me faire du mal en raison des menaces déclarées à mon égard).

POUR LE DROIT DES COMMUNAUTÉS LOCALES DE DÉTERMINER LEUR PROPRE MODE DE VIE!

LA VIOLENCE DES MINIÈRES CANADIENNES, C'EST ASSEZ!!!!


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Hace 3 años que Mariano Abarca fue asesinado a causa de su implicación en la lucha por la defensa del territorio y por su oposición a las actividades que la empresa minera canadiense Blackfire Exploration lleva a cabo en Chicomuselo, Chiapas. Hasta ahora, la minera canadiense Blackfire, señalada como responsable del crimen, sigue sin recibir una sentencia justa.

1. Accion/manifestación el 27 de Noviembre de 2012
Dónde: al frente de la GRC de Montreal
Hora: 15h30 – 16h30
Unete a nosotr*s con tu voz e indignación!!!!!

2. Tarde de Video-Foro, 27 de Novi embre de 2012
Dónde: Bar Brutopia - 1219 Rue Crescent
Hora: 18h30 – 21h00

Proyección de material audiovisual (Video de Mariano Abarca y Documental Semillas)

Audición desde Chiapas (Compañer*s de Canada que están presentes en el Encuentro Chiapaneco en unidad contra el modelo extractivo minero MARIANO VIVE!)

Seguido de una discusión con la prescencia de invitados especiales:
• Gerardo Aiquel (Coalition QUISETAL –Coalición quebequense sobre los impactos socio-ambientales de transnacionales en América Latina)
• Alain Deneault, coautor de Noir Canada: Pillage, corruption et criminalité en Afrique et Paradis sous terre.
• Rafael Sánchez Guerrero (Músico mexicano)

Por qué una acción al frente de la GRC?

La REMA entrega a la Procuraduría General de Chiapas documentos en los que se expone la implicación de la compañía en la corrupción de funcionarios locales con el objetivo de intimidar a l*s opositor*s a la mina. La organización canadiense Common Frontiers obtuvo documentos de Blackfire, reconocidos por ésta misma como documentos auténticos, que muestran con claridad pagos de $1000 dolares mensuales girados directamente a la cuenta bancaria del alcalde de Chicomuselo para que “los miembros de la comunidad opositores a la mina sean mantenidos en paz”.

Teniendo en cuenta estas pruebas documentadas de las prácticas de corrupción y de intimidación por parte de Blackfire, el 10 de marzo de 2010, Mining Watch Canada, Common Frontiers, el Conseil des Canadiens, el Syndicat des Métallos, el Comité pour les droits humains en Amérique latine, la red Atlantic Regional Solidarity Network, Sierra Club Canada, el Entraide missionnaire y el Comité pour la justice sociale depositan y abren un dossier ante la GRC para que investigue a la compañía Blackfire, con sede en Calgary, y a su filial mexicana en virtud de la “Ley sobre la corrupción de agentes públicos extranjeros” (1998, capítulo 34).

Ver el comunicado publicado conjuntamente por estos organismos pra mayor información
http://cdhal.org/es/comunicados/solicitan-investigar-minera-canadiense-conducta-ilicita-mexico

Las nueve organizaciones firmantes estamos preocupadas por la falta de progreso en esta investigación desde el año 2010. Queremos que la GRC se pronuncie al respecto y que se haga justicia.

Breve resumen de las actividades de Mariano Abarca en la lucha antiminera:

Mariano Abarca estaba muy implicado en la denuncia de las actividades de la compañía canadiense y hacía parte de un grupo de la REMA que organizó un campamento de protesta en Chicomuselo desde el mes de junio de 2009, para exigir que se retiraran las empresa canadiense y su filial mexicana.

También participó en un bloqueo que se llevo a cabo en el mes de agosto de 2009 para detener a los camiones que transportaban materiales a una mina a cielo abierto de titanio, ubicada en la frontera de Mexico y Guatemala. El 10 de junio de 2009, el gerente de relaciones públicas de Blackfire, el Sr. Luis Antonio Flores, hace una queja a nombre de l aempersa canadiense contra Mariano Abarca y lo acusa de “asociación delictiva, crimen organizado, ataque contra las vías de comunicación, daños a los bienes de la compañia, atentados a la paz, a l aintegridad corporal y al patrimonio de la colectividad y el Estado.

El 17 de Agosto de 2009, Mariano Abarca fué ilegalmente secuestrado y violentado por la policía. El CDHAL, así como varias organizaciones de Mexico y a nivel internacional, emiten acciones urgentes a las autoridades mexicanas para denunciar este acto. Luego de las presiones nacionales e internacionales y frente al hecho de que no se tenían justificaciones claras para su encarcelamiento, Mariano Abarca fue liberado luego ed 10 días de su arresto.

Meses después, específicamente el 27 de noviembre de 2009, Mariano Abarca fue asesinado mientras salía de su domicilio en Chicomuselo, en el estado de Chiapas. Un desconocido que iba en moto le dispara y huye. Días antes de su asesinato, Mariano Abarca había presentado quejas ante el Procurador del Estado de Chiapas contra dos empleados de Blackfire que lo habían amenazado de muerte si no cesaba sus actividades de oposición a la mina de barita. Mariano Abarca dijo claramente en esta queja que él temía por su seguridad: « tengo el temor fundado de que se me puede causar daño alguno por las amenazas inferidas en mi agravio” »
Des groupes déposent un dossier auprès de la GRC sur l’implication d’une compagnie minière canadien
cdhal.org
Mines Alerte Canada – Common Frontiers – Le Conseil des Canadiens – Syndicat des Métallos – Comité pour les droits humains en Amérique latine – Atlantic Regional Solidarity